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No: 51 mis à jour le 28.11.2024
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C'est presque un
conte de Noël, mais je m'en rappelle toujours avec beaucoup d'émotion
lorsque décembre arrive.
Parce que je vous propose de raconter cette légende à vos enfants et peut-être
iront-ils à minuit la nuit de Noël vérifier, en espérant qu'ils ne s'endorment
pas à côté de leur poney, manquant les douze coups fatidiques...
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Durant la première année de mes vacances à Tannay un poney appartenant
au marchand de chevaux Dutoit de Versoix, s’était échappé et avait pris
possession des bois de Veytay autour de la Gouille à Marion. |
Personne ne connaissant son nom je l’appelai
Pipo.
Je fis très attention de ne plus jamais lui donner l’opportunité
de s’échapper. Il était facile à monter et je me régalais avec lui dans
les bois de Veytay.
La famille Luginbühl me laissa ce poney à
disposition. Je m'éclatais en faisant les montées ventre à terre des
Molards à Tannay juste devant notre chalet.
Mon père y avait même construit une écurie pour que le poney puisse y
séjourner pendant mes vacances.
Et à chaque fois j’allais faire d’immenses balades avec lui.
Je parti
même une fois trois jours avec tout l’équipement nécessaire. J’allais
dormir en route chez les paysans et mon père avait mis dans mes
sacoches une autorisation écrite en bonne et due forme afin que les
personnes rencontrées ne croient pas à une fugue (il n'y avait pas de
téléphone portable à cette époque).
J’avais randonné au pied du Jura,
je me rappelle avoir dormi dans l’écurie chez les Bory à La Rippe
(éleveurs de chevaux), et poursuivi par Gingins, Chéserex et les
Coudres.
Quels souvenirs ; j’étais quand même déjà un vrai aventurier en herbe !
Un beau jour, Pipo n'était plus à Veytay, j'appris que le marchand
était venu le récupérer pour le vendre.. je n'ai jamais su où il était parti...
N'hésitez pas, contactez-moi par mail, je me ferai un plaisir de vous répondre. |
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FB12.2024