HENRI WAGNEUR
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À CAUSE D'UNE VOITURE EN PANNE ?

No: 56 mis à jour le 7.01.2025


Vous allez vous demander que fait cette voiture, en l'occurrence une Borgward sur cette page ? Sans une voiture de cette marque je pense que je n'aurais jamais monté à cheval !

Explications :
En 1953 ; en face de chez nous à l'avenue Wendt, il y avait un immeuble de cinq étages. Au premier étage du numéro 63, juste en face de ma chambre, tous les dimanches après-midi un étrange manège avait attiré mon attention.
Sur le balcon, occupé par un couple sans enfant, les Zbinden, monsieur posait sur la barrière un étrange objet en cuir brun clair qu’il astiquait avec frénésie ; une selle de cheval.

Eh oui, Monsieur et Madame Zbinden partaient tous les dimanches matin dans leur Borgward Isabella avec leur selle sous le bras pour aller où ?
Et bien je ne tardai pas bientôt à le savoir:
En effet un dimanche matin, Monsieur et Madame Zbinden (Boud’zan pour les intimes) s’affairaient depuis un long moment autour de leur voiture, parquée devant notre portail le capot levé.
Intrigué par leur "manège" (oui j'ai osé le dire), mon père est allé les trouver.
Leur voiture refusait de démarrer. Mais mon père grand bricoleur, et mécano à ses heures, eu tôt vite fait de mettre le doigt sur la panne et voilà la voiture prête à partir. Monsieur Zbinden lui expliqua qu’ils possédaient un cheval et que chaque dimanche matin ils partaient faire une balade dans la campagne. Ils proposèrent à mon père de me prendre un jour avec eux pour aller voir leur cheval. Pour moi ce qui était plus intéressant ; c'était d’aller faire un tour dans la belle voiture, une Borgward, plutôt que d’aller voir des chevaux !


Nous avions en ce temps-là une DKW F8 traction avant, moteur 2 temps 690cm3, ancêtre des Audi. Elle datait d'avant la guerre, nous avions eu avec de nombreuses expéditions en vacances dont la Bretagne avec une tente canadienne, quinze jours de pluie.
Et puis une année en montant le col de la Forclaz dans le Valais, la voiture étant une traction avant et la route non goudronnée à cette époque, ma mère avait dû s'assoir sur le capot afin d'augmenter l'adhérence du véhicule qui avait peine à monter la côte raide sur du gravillon. Elle avait même été brulée entre les jambes par le bouchon du radiateur qui avait fui à cause du moteur qui chauffait.
Quelques années plus tard, dans la fin des années cinquante mon père fit l'acquisition d'une Coccinelle datant juste de l’après-guerre (à la lunette arrière en deux parties). Je la détestais car je me trouvais coincé sur le siège arrière entre les bagages chaque fois que nous partions en vacances. Le bruit du moteur était tel dans l’inconfortable habitacle, que je mettais mes index dans les oreilles la plupart du chemin.

Mais revenons à nos voisins les Zbinden :
Acceptant l'invitation, un beau jour je parti dans leur belle voiture, et, me voilà au manège du chemin des Esserts au Petit-Lançy chez Louis Hubert. Monsieur Zbinden me catapulta sur sa jument Neska, prit une photo et voilà mon baptême du cheval fait !
Une fois rentrés à l’Avenue Wendt, Monsieur Zbinden proposa à mon père de me faire faire du cheval.
L’abonnement de dix leçons ne coûtait que, soixante francs. Une belle somme quand même pour l’époque.
Mon père me demanda si je le voulais ; j’acquiesçai avec pas trop de conviction, j’étais un enfant solitaire, assez timide et ne pratiquais aucun sport à part du patinage à roulette et sur glace l'hiver dans les gouilles de l'ancien tracé du Rhône sous le barrage de Verbois.
Et l'idée de retourner dans la belle voiture des Zbinden me positiva dans cette suite.


Vous avez des questions sur ce sujet ou sur un autre (soins, équitation) :
N'hésitez pas à me demander.
Dans la mesure des mes connaissances je vous répondrai, sans vouloir me substituer aux vétérinaires bien entendu.


N'hésitez pas, contactez-moi par mail, je me ferai un plaisir de vous répondre.
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