HENRI WAGNEUR
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LA RENCONTRE...FATALE !

En 1965 lors d’une ballade dans les bois de Versoix, il m’est arrivé une aventure qui a chamboulé tout le reste de mon existence :

En effet, sur le dos de mon Choucas, je galopais sur un sentier étroit et en zigzag entre deux chemins forestiers avant que la création des pistes cavalières interdise aux cavaliers les cheminements sur ces sentiers or des pistes.

Soudain au détour d’une courbe j’aperçois une cavalière échevelée (sans bombe) au grand galop se dirigeant droit sur moi.
La courtoisie veut que les cavaliers se croisant passent au pas ; j’arrêtai Choucas car en plus ce chemin très étroit, entre les arbres, obligeait par conséquent de laisser le passage en se mettant sur le côté.
Je vis rapidement que cette cavalière essayait en vain de ralentir son cheval et Choucas voyant arriver ce duo improbable tenant tout le passage s’énerva et se mit à bouger, il finit par se mettre, bien contre mon gré, en travers du chemin.
La cavalière dû par force obtempérer et son cheval exécuta un « sliding stop » forcé en bousculant Choucas, elle failli perdre l’équilibre et terminer dans mes bras (là c’est la version dans mes rêves...).
Enfin, après avoir repris ses esprits (et moi les miens) cette cavalière m’expliqua qu’elle avait loué le cheval à un propriétaire de chevaux de Chavannes-de-Bogis* (brocanteur de métier). Je connaissais cette triste personne poursuivie par la SPA de Nyon pour ses chevaux maigres, loués à n’importe qui, et qui rentraient souvent sans leurs cavaliers à travers champs.
Elle m’expliqua aussi que c’était la troisième ou quatrième fois qu’elle montait à cheval..
Je lui proposais de la raccompagner jusqu’à l’écurie en essayant de la convaincre de ne plus mettre les pieds dans cette écurie douteuse, et que je pourrais volontiers lui donner quelques cours avec un de mes deux chevaux.
Hum !
Assez fine la drague ?

Elle me parla en route de sa vie ; je découvris qu’elle était la fille du syndic de Chavannes-des-Bois, petit village de 22 habitants, et qu’elle travaillait avec son père à l’exploitation agricole en parallèle d’une école ménagère à l’Isle.
La plupart de son temps c'était sur un tracteur Ford qu'elle passait son temps et occasionnellement sur le dos d'un cheval.

Elle me dit enfin son nom : Michèle..

La suite vous connaissez !    

Et ...

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Et si ce fameux jour de 1965, je ne me serais pas promené sur ce chemin à cette heure précise : Je n'aurais pas rencontré cette fille sur ce cheval hors contrôle ?
- Peut-être j'aurais continué ma vie d'ingénieur, habitant dans la maison de Tannay ?
- Peut-être j'aurais épousé la fille d'un riche émir du Quatar et élevé une dizaine de gosses ?
- Peut-être j'aurais sombré dans la drogue, l'alcool ?
- Peut-être je serais parti rejoindre mon Maître au Portugal comme il me l'avait proposé ?
- Peut-être j'aurais repris le chant, j'avais été encouragé dans cette voie lorsque j'avais chanté devant l'assemblée de l'ONU à Genève ?
- Ou alors je serais devenu star du cinéma (porno) ?

Et bien rien de tout cela grâce à cette fille j'ai vécu une vie de fou. 
D'ailleurs comme je dis : Je n'ai jamais travaillé car j'ai fait ce qu'il m'a plu de faire (à l'exception de mes deux premières années d'ingénieur) et tout ceci grâce à qui ?
A Michèle bien entendu et un peu aux chevaux...


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