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C'est
ainsi qu'un journaliste m'avait qualifié lors d'une interview.
Je pense que c'est la meilleure définition que l'on ait pu donner de moi.
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Un peu d'histoire !
Ma naissance ? J'avais
le choix :
- 13 juillet jour de la
Saint Henri ? PAS MAL !
Mais les gens auraient peut-être pensé que le saint du jour avait été créé
en mon honneur: Mais en toute modestie je ne suis pas si célèbre (du moins pas
encore) !
- 14 juillet ? NON MAIS !
Et comme je ne voulais pas être mêlé à la fête nationale française,
quoique, les feux d'artifices auraient pu être pris pour honorer ma
naissance...
- 15 juillet ?
C'EST BON
!
Je ne veux plus faire attendre mon futur grand nombre de fans..
Et puis c'était quand même le jour où les amérloques armaient la toute première
bombe atomique appelée "Gadget" (sacré gadget..) dans le désert du
Nouveau Mexique !
Je n'ai rien pu faire pour les en empêcher, même si j'ai
crié très fort en venant au monde... J'avais déjà une grande gueule !
(confirmée plus tard !).
Désormais
c'était trop tard pour empêcher la bombe, mais je n'avais pas dit mon dernier
mot (concernant les chevaux, enfin, plutôt le premier mot) !
Mais pourquoi
ECLECTIQUE ?
Oui, il y a quelques années un journaliste m'interviewait et je venais de lui
retracer un peu mon parcours de vie.
C'est là qu'il me dit : "Vous
êtes éclectique !"
Ce mot me disait bien
quelque chose, mais je n'y ai plus pensé.
Dernièrement je suis tombé par hasard sur la définition de ce mot sur
Internet :
" Qui aime à
choisir ce qui lui plaît dans des catégories de choses ou de personnes très
différentes, qui est capable d'apprécier des choses ou des personnes fort
diverses, qui refuse tout choix exclusif."
Alors je me suis mis à remémorer les diverses activités principales qui n'ont
marquées ou les différents événements qui ont surgit dans ma vie.
En
voici un petit, mais alors très petit, catalogue non exhaustif et de plus pas
du tout chronologique :
- J'ai chanté, début des années 60, en solo devant près de 2000 personnes lors d'une l'Assemblée des Nations
Unies à Genève (aurais-je manqué une carrière musicale ?).
- Je serais peut-être ... l’arrière-arrière-arrière-petit-fils de Napoléon (ça
explique pas mal de choses) !
- J'ai eu la chance de commencer ma carrière équestre avec des Maîtres comme Le Commandant
Licart, Nuno Oliveira, Henri Chammartin, Fredy Knie sen. (peu de gens ont eu
cette providence) .
- Je suis diplômé ingénieur en machines-outils (fallait bien faire quelque
chose).
- Je suis marié et parfaitement heureux avec ma tendre épouse qui m'a toujours
suivi dans mes délires depuis 1968 (ça existe encore) !
- J'ai participé et parfois gagné dans divers championnats en équitation,
saut, dressage.
- J'ai donné la passion des chevaux à des dizaines de cavaliers et notamment
à quatre enfants de directeurs de grands cirques dont deux ont déjà repris la
direction de leur cirque. J'ai aussi contribué à la formation de huit élèves
devenus professionnels du spectacle équestre.
- J'ai formé deux élèves qui sont devenues championnes suisses en saut
d'obstacles (Petra Stadelmann, Céline Stauffer).
- J'ai été bloqué dans une tempête de neige au milieu de nulle part avec une
voiture en panne en Pologne par moins 30 degrés (moi qui n'aime que le chaud).
- J'ai présenté mes chevaux dans le cabaret Maxim's de Genève entouré des
magnifiques Blue Bell Girls (j'ai été très sage et mon père m'accompagnait).
- J'ai participé à de nombreuses émissions de télévision pour la Télévision
Suisse (j'ai connu le studio de Mont Repos et celui du Bd Carl-Vogt à Genève). Dont une pour un spectacle de Noël
avec Adamo.
- Je me suis produit au centre des pistes de cirques internationaux, en Suisse,
en Allemagne, en Italie, en France et aux USA avec toutes sortes d'animaux : Des chevaux bien
entendu mais aussi des éléphants, des zèbres, des lamas, des zébus, des
yacks, des dromadaires, des
chameaux, des ânes, des chèvres, etc...
- J'ai officié en tant que Monsieur Loyal dans plusieurs cirques, ce qui m'a donné la chance
de participer avec de grands clowns et à des entrées célèbres comme la Reine
des Abeilles, le Miroir Brisé.
- J'ai dirigé trois centres équestres, deux en Suisse et un en Italie, ainsi
qu'une école du cirque équestre.
- Je suis diplômé d'un "Guinness Book Record" 2003.
- J'ai donné des conférences sur l'éthologie des chevaux et son application
équestre au siècle dernier (précurseur peut-être...).
- J'ai toujours été adepte de chevaux non ferrés (quand c'est possible
seulement, précurseur aussi ?).
- J'ai dirigé un grand zoo en Sicile et dans l'impossibilité de trouver un vétérinaire
sur place pour les animaux exotiques, j'ai dû procéder à des interventions
chirurgicales importantes souvent avec succès (césarienne d'une bisonne, suturé
les blessures des singes, etc..).
- En 1980, j'ai vécu en live l'éruption du Mont Saint Helens aux USA à quelques kilomètres
(les routes étaient dégagées des cendres avec des chasse-neiges).
(Et aussi
celles de l'Etna en 1985 et 1986 aux pieds de celui-ci avec des coulées de lave à quelques
kilomètres aussi).
- Toujours en 1980 et aux USA, j'ai assisté à la destruction totale d'un des
plus grands chapiteaux de cirque au monde sous une tempête de Neige. J'y ai
laissé quelques orteils gelés..
- J'ai officié comme chef d'équipe du team suisse de poneys.
- J'ai présenté de la haute école dans des théâtres, notamment à Lausanne
et à Zurich.
- J’ai participé à la plus belle comédie musicale équestre, "Le
Prince" à Berne.
- J'ai participé avec mes poneys au "Festival International du Rire de
Montreux".
- J'ai subi trois erreurs de diagnostics médicaux, presque quatre (il parait
que cela n'arrive jamais). Dont une aurait pu avoir de graves conséquences…
- J'ai assisté à un phénomène étrange et inexpliqué ainsi que
quelques rêves prémonitoires (Kennedy, le 11 septembre, entres autres).
- Plus personne ne veut venir voyager en avion avec moi ; En effet j'ai vécu 5
incidents lors de différents vols en Europe : un moteur en feu, un train
d'atterrissage qui ne voulait pas sortir, une sortie de piste, une vache au
milieu d'une piste et le dernier, une tôle à moitié détachée sur une aile.
- Il me semble aussi posséder des pouvoirs surnaturels (c'est flippant et je me
refuse de les utiliser). D'ailleurs comme je suis très cartésien, je n'y crois pas
! Mais...
- Depuis la Covid, je commence une nouvelle carrière de comique (contre mon gré)
sans animaux, ou presque !
- Et pleins d'autres choses exceptionnelles que ma modestie
et la décence ne me permettent pas d'exposer ici…(peut-être aussi ma mémoire
!).
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Non
! Non ! Je ne suis pas un extraterrestre :
Mais bien éclectique et non
âgé de 200 ans.
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De
plus, je n'ai pas envie de prendre ma retraite.
La
retraite : NON merci ! Personne n'y a survécu !
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Et puis enfin sachez, modestement, que je suis tellement connu :
Que les portes des magasins s'ouvrent devant moi ! |
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Si
tu fais ce que tu aimes :
Tu ne travailleras pas un jour de ta vie !
C'est
mon secret : Je n'ai jamais travaillé car j'applique à la lettre ce
dicton.
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Mais ce qui m'a marqué le plus
dans cette vie de ouf : C'est les chevaux !
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Car les chevaux, je ne sais pas si je les aime ou les déteste réellement... En
tout cas ils m'ont transmis une maladie incurable.
Je m'explique :
A l'âge de 8 ans j'ai attrapé une sale maladie l'Equussymptômicus
; il s’agit d’une zoonose provoquée par un virus transmissible du cheval à
l'homme, le Bacteriumequestris.
Maladie grave car elle fait perdre la raison et provoque une vision déformée
des choses non équestres. C'est une maladie chronique, évolutive, qui peut même
provoquer des divorces, des faillites, mais toujours un handicap mental qui se
voit lorsqu'un malade s'éloigne trop longtemps des chevaux, il devient nerveux,
irascible et lorsqu'il parle à des non cavaliers ou à son entourage il tient
des propos incohérents du genre :
« .. Mon cheval est le meilleur, le plus intelligent, etc..
».
Dans ce cas-là, il ne faut surtout pas le contrarier, il peut
vous détester par la suite, c'est un des symptômes corrélatifs à la maladie.
Il n'y a pas de médicament et très peu de guérisons (parfois en cas
d'accidents).
En ce qui me concerne et suite à des conseils de grands malades (que l'on
appelle "Maître"), que j'ai trouvé mon salut dans un exercice quotidien qui consiste
à faire des mouvements coordonnés des différentes parties du corps ; en
quelques mots, une sorte de physiothérapie dont voici les exercices :
- Tout d'abord les fessiers doivent suivre des mouvements
doux. Attention ! Il n'y a rien de sexuel là-dedans !
- Les mains doivent exécuter d'autres mouvements
imperceptibles, si possible.
- Les jambes légèrement pliées doivent agir en toute discrétion,
vers l'intérieur et avant et arrière.
Le tout de manière discrète et artistique, je ne vous dis pas la difficulté,
surtout suivant l’âge, il faudrait être contorsionniste...
Bon ! J'admets que le virus a muté chez moi avec un variant l'Equusspectachronicus.
Ce virus transmet une maladie très contagieuse (quelle sale bête !). Qui
a pour vice de présenter en se grimant et se costumant des exercices avec son
cheval devant un public de fans. Et surtout être prêt à recevoir, non pas des
fleurs ; mais une pluie de critiques de la part d'autres malades en crise grave.
Je l'ai malheureusement transmise à pas mal de gens qui pour soulager leur mal
doivent comme moi, faire ce genre d'exercices à cheval ou à côté d'un cheval
(ça marche aussi !).
A la demande générale des malades, je les aide même dans la pratique de ces
exercices, cela calme leurs symptômes. En plus je ne me contente pas de les
soulager physiquement, au passage je les soulage pécuniairement, ce n'est pas
plus mal de vivre grâce à ma maladie...
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Voilà tout le mystère de ma forme ! Surtout n'en parlez à personne, cela
reste entre nous, j'ai peur de contaminer trop de gens. Et malgré les
efforts des pharmas, il n'y a pas encore de vaccin.
Pour faire défiler le diaporama sortez la souris des photos. Pour
bloquer une image poser la souris sur la photo.
LA RENCONTRE...
FATALE !
En 1965
Choucas
et Brigitte la jument de mon père étaient dans une écurie à Mies.
C'est lors d’une ballade dans les bois de Versoix, qu'il m’est arrivé une
aventure qui a chamboulé tout le reste de mon existence :
En effet, sur le dos de mon Choucas, je galopais sur un sentier étroit et en zigzag entre deux
chemins forestiers avant que la création des pistes cavalières interdise aux cavaliers les
cheminements sur ces sentiers or des pistes.
Soudain au détour d’une courbe j’aperçois une cavalière échevelée (sans bombe) au grand
galop se dirigeant droit sur moi.
La courtoisie veut que les cavaliers se croisant passent au
pas ; j’arrêtai Choucas car en plus ce chemin très étroit, entre les arbres, obligeait par
conséquent de laisser le passage en se mettant sur le côté.
Je vis rapidement que cette cavalière essayait en vain de ralentir son cheval et Choucas
voyant arriver ce duo improbable tenant tout le passage s’énerva et se mit à bouger, il finit par
se mettre, bien contre mon gré, en travers du chemin.
La cavalière dû par force obtempérer et
son cheval exécuta un « sliding stop » forcé en bousculant Choucas, elle failli perdre l’équilibre
et terminer dans mes bras (là c’est la version dans mes rêves...).
Enfin, après avoir repris ses esprits (et moi les miens) cette cavalière m’expliqua qu’elle avait
loué le cheval à un propriétaire de chevaux de Chavannes-de-Bogis* (brocanteur de métier).
Je connaissais cette triste personne poursuivie par la SPA de Nyon pour ses chevaux maigres,
loués à n’importe qui, et qui rentraient souvent sans leurs cavaliers à travers champs.
Elle
m’expliqua aussi que c’était la troisième ou quatrième fois qu’elle montait à cheval..
Je lui proposais de la raccompagner jusqu’à l’écurie en essayant de la convaincre de ne plus
mettre les pieds dans cette écurie douteuse, et que je pourrais volontiers lui donner quelques
cours avec un de mes deux chevaux.
Hum !
Assez fine la drague ?
Elle me parla en route de sa vie ; je découvris qu’elle était la fille du syndic
de Chavannes-des-Bois, petit village de 22 habitants, et qu’elle travaillait avec son père à l’exploitation agricole en parallèle d’une école
ménagère à l’Isle.
La plupart de son temps c'était sur un tracteur Ford qu'elle passait son temps
et occasionnellement sur le dos d'un cheval.
Elle me dit enfin son nom :
Michèle..
Et si ce
fameux jour de 1965, je ne me serais pas promené sur ce chemin à cette heure
précise : Je n'aurais pas rencontré cette fille
sur ce cheval hors contrôle !
- Peut-être aurais-je continué ma vie d'ingénieur, habitant dans la maison de
Tannay ?
- Peut-être aurais-je épousé la fille d'un riche émir du Quatar et élevé
une dizaine de gosses ?
- Peut-être aurais-je sombré dans la drogue, l'alcool ?
- Peut-être serais-je parti rejoindre mon Maître au Portugal comme il me
l'avait proposé ?
- Peut-être aurais-je repris le chant, j'avais été encouragé dans cette voie
lorsque j'avais chanté devant l'assemblée de l'ONU à Genève ?
- Ou alors serais-je devenu star du cinéma (porno) ?
Et bien rien de tout
cela grâce à cette fille j'ai vécu une vie de fou.
D'ailleurs comme je dis : Je n'ai jamais travaillé car j'ai fait ce qu'il m'a
plu de faire (à l'exception de mes deux premières années d'ingénieur) et
tout ceci grâce à qui ?
A Michèle bien entendu et un peu aux chevaux...
La suite vous connaissez ?
Non ?
Alors voici un diaporama de quelques photos de cette "Super Woman"
LE MANÈGE
DES BOIS 1969
Vous pouvez aussi passer directement à l'année désirée en cliquant sur ma bouille:
Merci à Fabrice Vallon, Jean Pierre Jerva, Fabien Arpin-Pont, Patricia
Philipona, Martine Simon, Christian Sudre et tous les autres pour les photos
qu'ils ont mises gentiment à disposition pour orner la page
(et les suivantes).
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