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No: 11 mis à jour le 4.11.2024
A chaque printemps
les insectes de toutes sortes réapparaissent ;
Ce sera pour les
chevaux atteints d'une forme ou d'une autre de dermatite de lutter avec
ce type de réaction allergique aux venin des mouches.
Toutes les races
sont touchées par cette affection allergique appelée aussi à tort "gale d'été".
Dans une grande partie du monde elle a été
signalée, pas toujours causée par le même insecte.
Ce qui fait que des
chevaux d'une région deviennent subitement allergiques du moment qu'ils
changent de pays ou de continent.
Cette maladie est sous notre latitude saisonnière, car elle est
dépendante du cycle d'un insecte.
En Suisse, où environ 3%
des chevaux sont touchés, elle
apparaît au printemps, s'intensifie en été et disparaît en automne.
Mais avec le réchauffement climatique cette affection commence plus tôt
et fini plus tard d'année en année.
Les symptômes réapparaissent en s'intensifiant chez la plupart des
chevaux ou en diminuant, parfois même en disparaissant.
Il arrive même
chez certains chevaux sensibles, que le cycle n'a pas le temps de
s'arrêter en hiver, car ces chevaux ont pris en quelque sorte
le tic de se gratter.
L'insecte responsable est un CULICOÏDE.
Comment tester si un cheval est réellement atteint de cette maladie :PRÉVENTION :
La première prévention est de ne pas acheter un cheval atteint de
dermatite.
Elémentaire !
Cheval présenté avec la crinière rasée pourrait faire penser
à ça !
Dans le doute
un examen vétérinaire doit être procédé et une garantie prolongée doit
être exigée.
L'acheter en été permet de voir dans ses conditions de lieu (altitude -
de 1000m. entre autres), s'il a déjà des signes précurseurs.
Néanmoins un cheval absolument indemne peut très bien présenter
l'affection un an ou deux
après subitement sans cause apparente.
La maladie peut aussi apparaître
à tout âge, disparaître une année puis revenir.
C'est une véritable
loterie malheureusement !
TRAITEMENT :
Il n'existe pas de traitement efficace à long terme.
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Les corticoïdes locaux et injectables fonctionnent pendant une courte
durée.
Avec tous les inconvénients relatifs à ce type de traitement.
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Les lotions spécifiques assurent une diminution des symptômes, calment
le prurit, mais doivent être
appliquées continuellement pendant toute la saison des Culicoïdes.
C'est coûteux.
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Les couvertures couvrant une grande partie du cheval aident aussi à
diminuer les
piqûres.
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De même que les anti-insectes qui doivent être mis sur la totalité du
corps du cheval car une piqûre sous le
ventre provoquera la démangeaison sur un autre endroit du cheval.
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L'homéopathie, la phytothérapie et autres médecines alternatives
n'éliminent pas l'allergie pas plus que chez
l'homme, mais parfois diminuent sans preuve les symptômes.
-
Déplacer le cheval atteint de cette allergie dans un lieu où il n'y a
pas les insectes vecteurs comme en
altitude fonctionne bien.
A noter qu'à la suite d'un traitement
assez long (homéo, phyto, etc..) les symptômes disparaissent.
Mais en fait c'est
le changement de saison qui est responsable de cela.
Le Culicoïde femelle piqueur est actif à l'aube et au crépuscule,
parfois aussi les nuits chaudes.
On en
déduit que l'été de 17h00 à 9h00 du matin ces chevaux devraient rester
dans les écuries pour ne pas être piqués.
C'est le
contraire de ce que font la plupart des propriétaires.
Ils
peuvent sans risque aller en pâture au plus chaud de la journée, même
en présence
de la mouche commune et des taons, pour autant qu'il n'y ait pas
de zone fraîche et humide comme le long d'un ruisseau ou une zone
boueuse.
Le plus gros des problèmes est lorsque les chevaux sont 24/24 en stabulation !
CONCLUSION :
Il ne faut pas confondre la dermatite estivale avec des réactions aux
piqûres d'insectes courants comme les
moustiques et les taons.
La dermatite estivale est une maladie grave, difficilement diagnosticable avec
précision et laborieusement traitable.
N'achetez jamais un cheval qui pourrait en être atteint !
Un grattage à la crinière ou à la queue, mieux encore aux deux, est
suffisant pour faire soupçonner cette maladie.
ATTENTION :
Certains vendeurs mettent les chevaux atteints de cette pathologie
sous corticoïdes afin de les vendre !
Il faut aussi constater que comme toute allergie, cette grave maladie peut
apparaître et disparaître à n'importe quel âge.
Souvent à la suite d'un
hypothétique traitement elle disparait et réapparait quelques années plus tard.
Trop souvent on entreprend un traitement et quelques semaines les symptômes
disparaissent.
On crie "victoire" !
Alors à tort que le traitement a marché, mais c'est
simplement la fin de la saison.
Il faut malheureusement constater que la tendance actuelle de laisser les chevaux en stabulation est une très mauvaise manière de détenir les chevaux
atteints de cette pathologie.
C'est même criminel !
Et comme exposé plus haut les heures de patûres bien réglées peuvent aider un cheval affecté.
Malheureusement certains éleveurs continuent de faire de l'élevage avec des
sujets eux-mêmes atteints ou transmettant cette allergie..
N'hésitez pas, contactez-moi par mail, je me ferai un plaisir de vous répondre. |