HENRI WAGNEUR
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  Éclectique ?  Éclectique ?  Est-ce que j'ai une gueule d'éclectique ?  Éclectique ?  Éclectique ?  Est-ce que j'ai une gueule d'éclectique ?  Éclectique ?  Éclectique ?  Est-ce que j'ai une gueule d'éclectique ?

C'est ainsi qu'un journaliste m'avait qualifié lors d'une interview.
Je pense que c'est la meilleure définition que l'on ait pu donner de moi.


Atomique ou éclectique ?   That's the question !
Je suis né le jour même où les amérloques armaient la toute première bombe atomique dans le desert du Nevada !
Je n'ai rien pu faire pour les en empêcher, même si j'ai crié très fort en venant au monde...  J'avais déjà une grande gueule !

Désormais c'était trop tard pour empêcher la bombe, mais je n'avait pas dit mon dernier mot concernant les chevaux, enfin, plutôt le premier mot !

Oui, il y a quelques années un journaliste m'interviewait et je venais de lui retracer un peu mon parcours de vie.
C'est là qu'il me dit :
"Vous êtes éclectique !" 
Ce mot me disait bien quelque chose, mais je n'y ai plus pensé. Dernièrement je suis tombé par hasard sur la définition de ce mot sur Internet :
" Qui aime à choisir ce qui lui plaît dans des catégories de choses ou de personnes très différentes, qui est capable d'apprécier des choses ou des personnes fort diverses, qui refuse tout choix exclusif."

Alors je me suis mis à remémorer les diverses activités principales qui n'ont marquées ou les différents événements qui ont surgit dans ma vie.
En voici un petit, mais alors très petit, catalogue non exhaustif et de plus pas du tout chronologique :

- J'ai chanté en solo devant 1800 personnes d'une l'Assemblée des Nations Unies à Genève (manqué ma carrière musicale ?).
- J'ai commencé ma carrière équestre avec des Maîtres comme Le Commandant Licart, Nuno Oliveira, Henri Chammartin, Fredy Knie sen. (la chance !).
- Je suis diplômé Ingénieur en machines-outils (fallait bien faire quelque chose).
- Je suis marié et parfaitement heureux avec ma tendre épouse qui m'a toujours suivi dans mes délires depuis 1968 (ça existe encore) !
- J'ai participé et parfois gagné dans divers championnats en équitation, saut, dressage.
- J'ai donné la passion des chevaux à des dizaines de cavaliers et notamment à quatre enfants de directeurs de grands cirques dont deux ont déjà repris la direction de leur cirque. J'ai aussi contribué à la formation de huit élèves devenus professionnels du spectacle équestre.
- J'ai formé plusieurs élèves qui sont devenus champions suisses en saut.
- J'ai été bloqué dans une tempête de neige au milieu de nulle part avec une voiture en panne en Pologne par moins 30 degrés (moi qui n'aime que le chaud).
- J'ai présenté mes chevaux dans le cabaret Maxim's entouré des magnifiques Blue Bell Girls (j'ai été très sage et mon père m'accompagnait).
- J'ai participé à de nombreuses émissions de télévision pour la Télévision Suisse (j'ai connu le studio de Mont Repos).
- Je me suis produit au centre des pistes de cirques internationaux, en Suisse, Allemagne, Italie, France et USA avec toutes sortes d'animaux (des chevaux bien entendu mais aussi des éléphants, des zèbres, des lamas, des zébus, des chameaux, etc..).
- J'ai joué Monsieur Loyal dans plusieurs cirques, ce qui m'a donné la chance de participer avec de grands clowns et à des entrées célèbres comme la Reine des Abeilles, le Miroir Brisé.
- J'ai dirigé quatre centres équestres, trois en Suisse et un en Italie.
- Je suis diplômé d'un "Guinness Book Record".
- J'ai donné des conférences sur l'éthologie des chevaux et son application équestre au siècle dernier (précurseur peut-être...).
- J'ai toujours été adepte de chevaux non ferrés (quand c'est possible seulement, précurseur aussi ?).
- J'ai dirigé un grand zoo en Sicile et dans l'impossibilité de trouver un vétérinaire sur place pour les animaux exotiques, j'ai procédé à des interventions chirurgicales importantes souvent avec succès (césarienne d'une bisonne, suturé des singes, etc..).
- J'ai vécu en live l'éruption du Mont Saint Helens aux USA à quelques kilomètres (les routes étaient dégagées des cendres avec des chasse-neiges). Et aussi celles de l'Etna aux pieds de celui-ci avec des coulées de lave à quelques kilomètres aussi.
- J'ai officié comme chef d'équipe du team suisse de poneys.
- J’ai participé à la plus belle comédie musicale équestre à Berne, "Le Prince".
- J'ai participé avec mes poneys au "Festival International du Rire de Montreux".
- J'ai subi trois erreurs de diagnostics médicaux, presque quatre (il parait que cela n'arrive jamais). Dont une aurait pu avoir de graves conséquences…
- J'ai assisté à un événement étrange et inexpliqué ainsi que quelques rêves prémonitoires (Kennedy, le 11 septembre, entres autres).
- Plus personne ne veut venir voyager en avion avec moi ; En effet j'ai vécu 5 incidents lors de différents vols en Europe : un moteur en feu, un train d'atterrissage qui ne voulait pas sortir, une sortie de piste, une vache au milieu d'une piste et le dernier, une tôle à moitié détachée sur une aile.
- Il me semble aussi posséder des pouvoirs surnaturels (c'est flippant et je me refuse d'utiliser). D'ailleurs comme je suis très cartésien, je n'y crois pas ! Mais...
- Depuis la Covid, je commence une nouvelle carrière de comique (contre mon gré) sans animaux, ou presque !
- Et pleins d'autres choses exceptionnelles que ma modestie et la décence ne me permet pas d'exposer ici…(peut-être aussi ma mémoire !).

Non ! Non !  Je ne suis pas un extraterrestre et je ne suis pas âgé de 200 ans.

Mais ce qui me marque le plus : C'est les chevaux !
Car les chevaux, je ne sais pas si je les aime ou les déteste réellement... En tout cas ils m'ont transmis une maladie incurable.

Je m'explique :
A l'âge de 8 ans j'ai attrapé une sale maladie l'Equussymptômicus ; il s’agit d’une zoonose provoquée par un virus transmissible du cheval à l'homme, le Bacteriumequestris.
Maladie grave car elle fait perdre la raison et provoque une vision déformée des choses non équestres. C'est une maladie chronique, évolutive, qui peut même provoquer des divorces, des faillites, mais toujours un handicap mental qui se voit lorsqu'un malade s'éloigne trop longtemps des chevaux, il devient nerveux, irascible et lorsqu'il parle à des non cavaliers ou à son entourage il tient des propos incohérents du genre :
 « .. Mon cheval est le meilleur, le plus intelligent, etc.. ».
Dans ce cas-là, il ne faut surtout pas le contrarier, il peut vous détester par la suite, c'est un des symptômes corrélatifs à la maladie.
Il n'y a pas de médicament et très peu de guérisons (parfois en cas d'accidents).

En ce qui me concerne et suite à des conseils de grands malades (que l'on appelle Maître), j'ai trouvé mon salut dans un exercice quotidien qui consiste à faire des mouvements coordonnés des différentes parties du corps ; en quelques mots, une sorte de physiothérapie dont voici les exercices :

    - Tout d'abord les fessiers doivent suivre des mouvements doux. Attention ! Il n'y a rien de sexuel là-dedans !
    - Les mains doivent exécuter d'autres mouvements imperceptibles, si possible.
    - Les jambes légèrement pliées doivent agir en toute discrétion, vers l'intérieur et avant et arrière.

Le tout de manière discrète et artistique, je ne vous dit pas la difficulté, surtout suivant l’âge, il faudrait être contorsionniste...

Bon! J'admets que le virus a muté chez moi avec un variant l'Equusspectachronicus.
Ce virus transmet une maladie très contagieuse (quelle cette sale bête !). Qui a pour vice de présenter en se grimant et se costumant des exercices avec son cheval devant un public de fans. Et surtout être prêt à recevoir, non pas des fleurs ; mais une pluie de critiques de la part d'autres malades en crise grave.

Je l'ai malheureusement transmise à pas mal de gens qui pour soulager leur mal ont dû comme moi faire ce genre d'exercices à cheval ou à côté d'un cheval (ça marche aussi!).
A la demande générale des malades, je les aide même dans la pratique de ces exercices, cela calme leurs symptômes. En plus je ne me contente pas de les soulager physiquement, au passage je les soulage pécuniairement, ce n'est pas plus mal de vivre grâce à ma maladie...
Voilà tout le mystère de ma forme ! Surtout n'en parlez à personne, cela reste entre nous, je craindrais  peur de contaminer trop de gens.

C'est en 1953 que j'ai eu mon premier contact avec les chevaux... ou plutôt avec la sciure d'un manège !
C'est au Petit Lancy chez Louis Hubert que j'ai débuté tant bien que mal l'équitation.
La première leçon sur Boréale: bras cassé.
Deuxième leçon sur Alcazar : deux côtes fissurées! Etc..
A la fin des 10 leçons de mon premier abonnement (à 60.-Frs.) mon père me posa la question :
- "Je pense que tu as ton compte ? Tu veux quand même continuer ?"
Et c'est là pour mon malheur ou mon bonheur je répondis :
- " OUI !"
(La boulette !)
Après une année de péripéties j'arrive au Manège de Meyrin chez Alain Jaggi où j'ai eu la chance de profiter de conseils de Grands Hommes de Chevaux comme le Maître Nuno Oliveira, le Commandant Jean Licart et Henri Chammartin. C'est là que je fis la connaissance de Choucas qui fut un tournant dans ma vie équestre.


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Le Manège des Bois à Chavannes-des-Bois

En 1966 je fonde le Manège des Bois à Chavannes-des-Bois et pendant 11 ans le développe avec succès.

En 1968 j'épouse Michèle à la suite d'une rencontre "accidentelle" ... à cheval bien évidement !

Toujours attiré par le spectacle équestre j'ai fait la connaissance du Maître Ecuyer Fredy Knie senior. C'est grâce ou "à cause" de ce grand homme et d'autres dresseurs de cirque, que ma passion pour le cirque équestre va prendre petit à petit le dessus.

C'est à Chavannes-des-Bois qu'arriva
Domino. Et ce charmant poney fut certainement l'instiguateur de la suite..

C'est ainsi qu'en 1977 je crée mon propre show : le «Cavalcade Circus». Un spectacle éphémère  de 2 heures pour 2 jours seulement. Préparé avec mes élèves du Manège des Bois et déjà avec mon fils Hervé âgé de 4 ans. Le bénéfice va à la fondation  "Terre des Hommes".
Le succès remporté m'encourage à prendre LA décision : la famille va  quitter la vie sédentaire.

 
Quelques anecdotes qui se sont déroulées au manège à Chavannes-des-Bois

La rencontre
Juste avant d’ouvrir mon manège j’avais déjà mes deux chevaux à Chavannes-des-Bois. J’allais souvent promener mon premier cheval Choucas en tenant Brigitte la jument de mon père à ma droite à l’aide d’une courte longue (monter en dextre). Les deux chevaux s’entendaient bien et je pouvais même sans problème galoper ainsi.

Un beau jour de 1967, je descendais au trot un chemin agricole direction les bois de Versoix. A une dizaine de mètres de l’entrée de la forêt, je senti Choucas se crisper, je l’encourageai un peu et puis j’entendis un bruit de bois cassé venant des arbres, les chevaux l’entendirent aussi, s’arrêtèrent et soudain un beau sanglier sortit du bois fonçant sur nous...
Les deux chevaux opérèrent un demi-tour et foncèrent à pleins tubes : je tenais toujours la longe de la main droite, mais Brigitte était à ma gauche, courageuse, plutôt en arrière de Choucas. Imaginez-vous la scène : moi à moitié étranglé par la sangle les deux chevaux à fonds les manettes et le sanglier qui devait nous suivre (j’avais autre chose à faire que de regarder en arrière s’il suivait...).
Heureusement juste avant la route cantonale les chevaux ralentirent et je repris le contrôle de la situation.

Depuis ce jour quand je me promenais dans la forêt avec les deux chevaux je chantais à tue-tête ce qui m’a créé pas de curieuses rencontres avec des promeneurs qui me regardaient comme si j’avais quelque chose de pas normal.
Les nudistes qui hantaient régulièrement les bois de Versoix avaient aussi le temps de se rhabiller avant que j’arrive.


Une quittance en bonne et due forme

C’est fin 1967 que j’achetais Ralph le premier cheval de mon futur manège, un cheval suisse fils de l’étalon du Haras d’Avenches Raphaël. Raphaël transmettait de mauvais pieds à ses poulains, faibles et cassants, ils étaient presque tous alezans brûlé.
Le vendeur Fritz Ingold était un marchand suisse. Le cheval venant du canton de Fribourg nous avions convenu de faire chacun la moitié du chemin. Sur un parking d’Allaman le cheval changea de « taxi » et je payai le vendeur les 3'100.- francs réclamés, je demandai un reçu. Nous cherchâmes dans nos véhicules une feuille de papier.
Le seul morceau de papier que trouva Monsieur Ingold fût un rouleau de papier toilette !
Il me fit le reçu sur un morceau de celui-ci !


Mort - vivant

Lorsque je dirigeais le Manège des Bois à Chavannes-des-Bois, j'organisais chaque dimanche matin une balade de 2 heures, parfois plus.
J'avais avisé mes clients que nous partirions à 9 heures et que ceux (ou celles) qui ne seraient pas à cheval à cette heure précise resteraient sur le carreau.

J'avais un très fidèle client, directeur de banque à Genève qui arrivait toujours à la limite de l'heure. Je lui précisais un jour :
   - "Sachez que même si vous arrivez à 9 heures et par conséquent vous n'aurez pas le temps de préparer votre cheval ; nous partirons sans vous et ce sera fini pour vous, de nombreuses personnes attendent une place libre !"

Il me répondit:
   - "Sachez que si un jour je ne serais pas là, c'est que je serai mort !"


Les semaines passèrent et un beau dimanche mon client, pas là !

Le lundi matin je lis le journal "La Suisse" (feu la Suisse en 1998) et vois avec stupéfaction dans la rubrique nécrologique le nom de mon client.
Je me dis qu'il ne m'a pas menti...

Deux jours plus tard, qu'est-ce que je vois arriver dans la cour du manège ?
La voiture du client !
Et qui en sort ? Mon client bien vivant :
    - "Désolé pour dimanche, j'ai eu un accident sur le quai du Mont-Blanc en venant chez vous et comme je sais que c'est compliqué avec le téléphone chez vous (*) j'ai préféré venir m'expliquer de vive voix pour m'excuser ! "

J'étais abasourdi, et lui racontais la rubrique nécrologique à son nom sur la Suisse deux jours plus tôt.
Il me répondit qu'en effet un homonyme était décédé la semaine dernière et qu'il avait eu pas mal de problèmes avec cela.
Nous avons bien rit, même si l'histoire n'était pas drôle.

Et le dimanche suivant tout rentra dans l'ordre.

* En effet, à cette époque, il n'était pas possible d'avoir un téléphone avant plusieurs années, les lignes étant toutes occupées et les portables pas encore en service. Les gens qui voulaient m'appeler utilisaient le numéro du restaurant des Chasseurs situé de l'autre côté de la route et le patron Jimmy avait une clochette pour me signifier qu'un téléphone m'attendait. C'était d'ailleurs assez épique lorsque j'étais à cheval !


Le chignon

Un jour, toujours dans les années 70,  pour la ballade dominicale, une charmante cliente se présente et refuse de porter sa bombe.
Comme je ne pouvais pas me permettre de perdre une si bonne cliente, elle m'expliqua qu'elle avait rendez-vous avec son patron, directeur d'une grosse boîte genevoise pour le repas du soir (et peut-être plus...), et qu'elle avait été chez le coiffeur le jour précédent (samedi) pour se fait "installer" un énorme chignon en hauteur comme c'était la mode à cette époque. Elle avait même dormi dans un fauteuil pour ne pas se décoiffer...

Nous partîmes donc en balade du côté des bois de Chatonnays. Je choisi un petit chemin boisé, étroit et pris le galop.
Normalement lorsque des branches sont assez basses je ralentis et crie :
           - "Attention branches !"

Et bien ce jour-là il y avait une branche assez basse et pour passer dessous il fallait se baisser contre l'encolure du cheval. Je n'ai rien dit et très vite on entend des cris survenant de l'arrière de la troupe.
Nous nous arrêtons et je remonte la file et que vois-je ?
Ma cliente, les cheveux en pagaille sur le visage... Nous avons dû opérer un demi-tour pour aller chercher le fameux postiche qui était resté accroché à la fameuse branche. Nous avons bien ri...  pas la cliente !

Quelques semaines plus tard ; Rebelotte ! Mais cette charmante cliente passe au vestiaire, se décoiffe soigneusement et pose le fameux postiche afin de pouvoir mettre sa bombe. Pendant la ballade, Michèle et Sylvianne, qui avaient observé la manoeuvre, introduisirent des morceaux d'oignons dans le fameux chignon. . .

On ne sait pas ce qui s'est passé le soir lorsque la cliente c'est rapprochée de son patron...
On ne sait pas non plus si le patron a senti quelques relents d'oignons...

Mais quelques semaines plus tard les deux coquines sont retournées voir dans le postiche à nouveau déposé dans les vestiaires : Les morceaux d'oignons y étaient encore, bien desséchés...
Je crois qu'elles les ont retirés.


Flocon

Toujours à Chavannes-des-Bois dans mon manège j'avais un pensionnaire "Flocon", un franches-montagnes alezan très gentil qui appartenait à un scientifique du CERN. C'est homme venait faire ses ballades à n'importe quelle heure et ne se mêlait jamais à nos groupes.

Un dimanche matin nous étions rentrés de ballade juste avant la pluie et étions en train de manger avec Sylvianne et Jean-Paul des amis, quand soudain on tapa à la porte ...
Quelle ne fut pas ma surprise de voir Isvardas, le propriétaire de Flocon, couvert de boue et bégayant, visiblement choqué, qu'il ne se rappelait de rien si ce n'est qu'il s'était retrouvé sous la pluie battante assis dans une flaque de boue et plus de Flocon.
Il avait réussi à revenir à pieds au manège où il pensait retrouver Flocon.
Ce qui n'était pas le cas.

Jean-Paul et moi sommes alors partis toujours sous la pluie, à cheval chercher de part et d'autre le fameux Flocon, pendant que Michèle et Sylvianne partirent en voiture...

Au bout d'une bonne heure de recherches infructueuses, Jean-Paul et moi nous nous sommes retrouvés dans la propriété de Kybourg, près de Chavannes au milieu de la forêt.

Soudain la pluie cessa, le soleil arriva sur deux cavaliers trempés jusqu'aux os et...  sortant d'un hangar, archi-sec, en hennissant en nous voyant :
Flocon. Qui s'était mis à l'abri.

Nous rentrâmes au manège avec le vagabond et avons consolé son propriétaire...


Cesare Togni

Je ne souviens plus de l'année mais c'était autour de 1970, le cirque Cesare Togni, un cirque italien, était bloqué à la frontière Suisse sur Divonne en France. Des problèmes avec un homme d'affaire qui avait organisé une tournée désastreuse en France.
Le cirque était sans fourrage pour les animaux.
J'avais mon manège à quelques kilomètres à Chavannes-des-Bois, et j'avais apporté du foin pour dépanner avant que le cirque ne retourne en Italie.

Une vingtaine d'année plus tard je croise le cirque Cesare Togni et vais visiter la ménagerie.
Incroyable : je recontre Cesare et étonnant, il me reconnaît et me remercie encore !
Un sacré bonhomme avec un grand charisme !


photo LE CIRQUE NOCK 1978


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ANNÉES LIEUX ÉVÉNEMENTS LIENS
1954 Meyrin, Chavannes-des-bois Débuts-Manège des Bois
1978 Suisse Circus Nock
1979 Allemagne Circus Althoff
1980 USA Cirque Vargas
1982 Suisse Circus Nock
1983 Italie Circo Moira Orfei
1985 Sicile Parco Zoo, Centro Ippico
1989 Prez-vers-Noréaz Centre Équestre
1997 Lausanne, Berne, Avenches.. ACB-Shows
2002 Berne, Palexpo, Vérone... Brindle Horse
2004 Cerrione, Italie Allevamento PRE
2005 France Cirque Arlette Gruss
2007 France Cirque Arlette Gruss
2008 Donatyre-Avenches École du Spectacle Équestre
2011 Romandie Cirque Helvetia
2012 Romandie Cirque Helvetia
2013 Romandie Cirque Helvetia
2014 Romandie Cirque Helvetia
2015 Romandie Cirque Helvetia
2016 France-Monaco Cirque Piedon
2017 Romont Installation
2018 Romont Puces-Remorque théâtre
2019 Romont Travaux maison
2020 Romont Covid-Remorque caravane
2021 Romont-Genève Cirque de Noël
2022 Romont Annus horribilis
2023 Romont Réformé ? Pas encore !
2024 Romont Début tranquilou !
2025 Romont Bientôt des nouvelles !


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