HENRI WAGNEUR
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 MALÉDICTION
AÉRONAUTIQUE

No: 33 mis à jour le 11.11.2024


Je me demande pourquoi plus personne ne veut voyager avec moi en avion!
Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre !


1972, désireux de trouver une sellerie pouvant me faire des selles comme je le désire pour mon magasin de Chavannes-Des-Bois qui marche très bien, je me rends à San Sebastiàn en Espagne.
Il y a la sellerie Rodrigo qui fabrique des selles imitation « Pessoa » à très bon prix.

L’aéroport de Donostiako est au bord de la mer et si l’on loupe l’atterrissage, on finit dans l’Océan...

C’est la première fois que je vais en avion et je suis un peu tendu.

Mais l’aller se passe bien.
 

Au retour je prends un vol interne sur Barcelone, puis un vol Swissair sur Genève.
Le départ de San Sebastiàn est prévu sur un Douglas DC3 à deux moteurs à hélices. Avion mythique !
Quelques minutes après le décollage, une fumée sort du moteur droite (là où je me trouve) puis des flammes !
Le pilote vient à ma hauteur constater l'état du moteur par le hublot et décide d'arrêter le moteur, ce qui fonctionne.
Nous devrons continuer jusqu'à « bon port » avec un seul moteur. Cet avion très rustique peut effectivement voler ainsi.
De toute façon il n’est pas envisageable d’atterrir en catastrophe car de San Sebastiàn à Barcelone on ne fait que survoler les Pyrénées.
Juste au moment d’atterrir le moteur est réallumé, je ne sais pas pour quelle raison.
Au bout de la piste un camion pompier nous attend et asperge de mousse le moteur encore fumant.
Le reste du trajet sur Swissair se passe sans encombre...


En 1976, mon deuxième voyage en avion, je rejoins la Pologne pour acheter des chevaux.
D'habitude je m'y rendais en voiture avec mes collègues marchands de chevaux, Marcel Piccand de Romont ou Jean Picard d'Orbe.
C'est en décembre ou janvier, je ne me rappelle plus mais il devait faire moins vingt pendant notre séjour.
Le dimanche du retour nous sommes étonné d'être conduits auprès d'un avion aux couleurs militaires, un Antonov An24, deux moteurs placés sous des ailes elles-mêmes en dessus du fuselage.

On essaie de se renseigner et on nous dit que du fait qu'il y a seulement six personnes pour ce voyage, on n'a pas affrété un avion biréacteur civil.
On monte dans l'avion et on décolle pour Zurich, il fait un froid de canard dans l'avion et tout le vol se fait à une altitude entre 100 et 200 mètres.
Pour me calmer, je gratte le givre du hublot et je regarde le paysage de la Pologne puis des deux Allemagne que nous survolons.

Et à un moment on entend une très forte vibration. Le train d'atterrissage gauche est descendu mais le droit reste à mi-parcours.
Je suis étonné parce que le paysage n'est pas celui du canton de Zurich mais je reconnais le Rhin bien visible et je me laisse penser que nous allons atterrir à Bâle.
Mais le pilote vient voir par le hublot l'état du train d'atterrissage qui n'est toujours pas descendu complètement. Dans un bruit inquiétant les roues remontent et nous repartons sans savoir la destination.

Au bout d'un « long » moment re tentative de descendre les trains d'atterrissage et...
Ouf, après deux essais ils sont bien en place.
Je reconnais le lac de Zurich cette fois que nous survolons et nous atterrissons sains et saufs à Kloten, plusieurs camions nous attendaient en bout de piste au cas où ?

'

1977 départ pour la Pologne encore une fois.

A bord d'un Boeing 747 de Genève à Zurich, pour prendre un biréacteur de la Lot en direction de Varsovie.
Il neige des chatons, et le Boeing finit son atterrissage planté à côté de la piste dans l'herbe, on vient nous chercher en bus.
D’ailleurs on apprend que l'aéroport de Bâle-Mulhouse est fermé à cause de la neige.
Le reste du voyage se passe sans encombre.

Mais je commence à me poser des questions..
.


Fin 1979 grand départ pour Phoenix rejoindre le cirque Vargas.
Mon quatrième voyage en avion et le premier pour le reste de la famille.
Genève – Las Vegas – Phoenix.
J’essaie de ne pas trop montrer ma peur, mais les vols se passent bien.
Enfin, nos bagages, y compris nos selles, sont perdus, peut-être restés en panne à Las Vegas...
Le chauffeur du cirque qui est lui heureusement présent nous conduit à notre caravane, il est minuit et nous n'avons rien de rien.
En plus la caravane (une magnifique semi-remorque) est neuve il n'y a absolument que le plastic de protection sur les sièges.
Heureusement que le centre commercial où est installé le cirque est ouvert 24/24, nous allons acheter de quoi, nous laver et nous faire à manger.
L'après-midi je dois déjà présenter le numéro de liberté des 8 Appaloosa dont je ne connais même pas les noms.
La Petite Sœur de Jésus Priscilla de la famille Buhlmann du cirque Pilatus, qui gère la garde-robe me trouve un costume, et en étudiant les photos des programmes je me rends compte à peu près de ce que ces chevaux font dans leur routine…
Heureusement les jours suivant nos bagages arrivent et je peux enfin répéter avec les chevaux que je présente ainsi que les arabes que Michèle devra présenter...
Le retour en Suisse fin 1981 se déroule sans soucis, ouf !


Mes aventures en avion ne sont pas finies car en 2004 je me rends à Séville pour acheter quelques chevaux espagnols.

Voyage aller, encore une frayeur :
Juste atterrissage en deux fois car une vache se trouve au milieu de la piste et le pilote a juste le temps de mettre les gaz et redécoller pour ne pas heurter la sale bête.

Au retour à bord d'un Jumbolino, juste quelques pièces de l’aile qui se détaches, j’appelle le steward qui me dit que ce ne sont pas des pièces importantes.


Décembre 2010, j'ai rendez-vous dans le Nord de l'Allemagne avec un éleveur qui me propose deux poneys "american shetland ponys" pour mon nouveau numéro.
Départ de Genève, beau ciel bleu et atterrissage à Hambourg avec une belle neige. Mais ça se passe très bien.
L'éleveur vient me chercher à l'aéroport pour aller voir en premier Silver.
Mais le lendemain grosse neige, routes bloquées où nous devions aller voir le deuxième poney Smarty.
Je ne peux pas attendre mon billet de retour et pour le matin du jour suivant. Donc je fais confiance à l'éleveur et je ne le regretterai pas car Smarty est un petit chou très vif.
Mais le matin du départ, l'aéroport est bloqué, la "malédiction" me poursuit et ce n'est que dans l'après-midi que mon avion est déneigé, dégelé et moi transit de peur je grimpe à bord. Heureusement que ce ne sont pas les roues qui font avancer le zinc mais les réacteurs.
On fini par décoller et l'avion qui devait atterrir à Zurich (sous la neige) est détourné sur Genève...
Ouf un décollage de moins !

Alors quelqu’un a-t-il le courage de venir faire un petit vol avec moi ?

Afin de casser la malédiction !

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