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No: 44 mis à jour le 16.11.2024
Rongé par les remords de ne pas en avoir parlé pendant des années, j'ai décidé de tout révéler maintenant en espérant qu'aucune personne mal intentionnée n'utilise ces indications au détriment des animaux concernés que je vais vous présenter.
La dernière croisade, celle de Saint Louis (Louis IX) fini tragiquement avec la
mort du roi le 25 août 1270.
Mais en réalité il y eu encore une dernière
croisade menée dans le plus grand secret par des chevaliers inexpérimentés en
1272. Leur
expédition aurait dû être révélée qu'une fois réussie et de retour avec la
preuve de la libération des Lieux Saints occupés par les Musulmans.
De doux
rêveurs en réalité, car le roi lui-même, Philippe III Le Hardi, ne fut pas
informé de cette équipée.
Cette croisade était vouée à l'échec bien avant
d'arriver en Terre Sainte.
La
première raison est que la troupe ne comportait au départ qu'une centaine de
chevaliers et ils pensaient pouvoir recruter des fantassins sur la route jusqu'à
Venise.
La deuxième raison est qu'ils partirent à la mauvaise saison pour traverser les
Alpes et ils croyaient pouvoir passer par les évêchés de ce qui est actuellement
le canton de Vaud. Comme cela ils pensaient éviter le rançonnement par les
passeurs sur la voie traditionnelle du Montcenis.
Confrontés à une neige précoce. On ne parlait pas encore de
réchauffement climatique... Ils se trouvèrent perdus dans une vallée en
cul-de-sac des Préalpes, du côté D'Ormont-Dessus.
Ils auraient été alors décimés facilement,
car épuisés, par les cul-terreux montagnards de la région.
Les paysans ont
capturés la plupart des chevaux donnant ainsi lieu à la race "des Ormonts"
aujourd'hui éteinte grâce aux efforts des directeurs du Haras National Suisse
d'Avenches au XXème siècle, voulant "améliorer" cette race de petits
chevaux robustes.
Mais ce qui est intéressant c'est que quelques montures se seraient alors échappées et auraient survécu.
Isolés
dans une petite vallée des Préalpes, ils se sont adaptés aux conditions
climatiques sévères !
Comme vous savez
tous, le cheval galope plus aisément
sur le pied
gauche.
Donc, ils ont
transhumé sur la face exposée Sud de la
vallée d'Ouest en
Est et sur la face exposée Nord de la vallée d'Est en Ouest suivant
les saisons afin de pouvoir galoper aisément sur le pied gauche.
De générations en
générations ils ont perpétué
cette
habitude, si
bien qu'ils ont développé plus le côté droit de leur anatomie.
Ce qui a
eu pour conséquence de leur rapetisser le latéral gauche. (La fonction crée
l'organe, c'est bien connu !)
On
a trouvé de squelettes de ces chevaux devant un
couloir
d'avalanches, et on suppose qu'apeurés par une coulée de neige ils
auraient opéré un demi-tour et auraient perdu l'équilibre et essayant de
galoper dans l'autre sens.
Très rare de nos
jours, mais une cavalière de dressage très
connue avait
réussi en cachette à en dresser un.
Malheureusement les juges qui ne sont pas
stupides.. (Enfin pas plus que les douaniers) ont trouvé le cheval
irrégulier et la cavalière a dû donner son cheval dans un cirque
pour faire de la voltige, c'est l'idéal pour tourner toujours à
gauche.
Si vous venez une
fois en Suisse, vous pouvez
peut-être en voir, avec
de la chance, dans la vallée des Dahus.
Cette vallée est
idyllique mais très peu accessible.
Encore moins maintenant à cause de laves de boue dues au réchauffement
climatique.
Il y a
heureusement que quelques initiés qui connaissent le passage pour y
arriver.
Les fameux chevaux qui y vivent sont minimes, mais ne doivent
en
aucun cas être dérangés par les médias.
Je vous guiderai
volontiers, mais malheureusement avec mon arthrose c'est assez difficile.
Mais il faut s'armer de patience, ils sont très farouches.
Pour
ma part j'en ai aperçu un
dernière fois, il y a 2 ans.
Et je n'étais
pas bourré...
"Cheval
Magazine" et "l'Éperon" ont en vain essayé de
me demander de les y accompagner, mais j'ai refusé, préférant
laisser ces animaux tranquilles.
Le
WWF n'est même pas au courant, alors...
Brigitte
Bardot non plus !
Donc n'en parlez à
personne.
Merci
pour votre discrétion.
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"Equusdahushelveticus" , puisque c'est son nom scientifique, est de taille plutôt petite 145 à 155 du côté droit et 135 à 140 cm du côté gauche. Sa robe se confond avec la nature, grise au printemps et brune rousse en automne. L'hiver il met une robe blanche ce qui fait qu'il est très difficile de l'apercevoir dans la neige. Ce qui a d'étonnant c'est que sa robe peut varier suivant le milieu où il se trouve, un peu comme un caméléon. Voilà la description transmise de père en fils par les habitants de la région de Pataouchnef, village proche de la vallée où il loge. Peu l'ont vu mais certains bergers ont dit qu'il vient parfois manger le foin avec les moutons. Attention ! Ces animaux sont en danger de mort, car on a observé une harde de loups dans la région... |
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* Enfin presque jamais !
J'ai oublié de dire
qu'un spécimen blessé a été
trouvé l'année
dernière par un touriste qui l'a ramené en douce au zoo de Berne, ils
l'ont soigné.
Comme il s'agissait d'une femelle ; Ils essayent de la
reproduire dans le plus grand secret en utilisant la méthode
du clonage puisqu'ils n'ont pas de mâle. Le poulain devrait naître dans
la plus grande discrétion dans une année ou deux si tout va bien.
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N'hésitez pas, contactez-moi par mail, je me ferai un plaisir de vous répondre. |
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